Stop met het eisen van werkklare afgestudeerden en bouw zelf aan inzetbare medewerkers

Sénamé Agbossou De Fabriek op het Verkeerde Adres  Stel je een autofabrikant voor die de staalfabriek de schuld geeft omdat het staal "niet auto-klaar" is.  "Waarom sturen jullie ons geen deuren en motoren?”, vragen ze. "Jullie geven ons enkel ruw metaal. Begrijpen jullie dan niet wat we nodig hebben?"  De directie van de staalfabriek zou vol ongeloof staren. "Wij maken staal. Jullie maken auto's. Zo... werkt de industrie nu eenmaal."  Absurd, nietwaar?  Nu, dat is wel exact wat we doen met talent. We verwachten dat universiteiten en hogescholen volledig gevormde werknemers afleveren: mensen die meteen met onze specifieke systemen kunne werken, onze eigen tools beheersen en aan onze unieke normen voldoen. Wanneer ze ons slimme, opgeleide mensen sturen die nog ontwikkeling nodig hebben, gooien we de handdoek in de ring en roepen we moord en brand over een "skills-crisis". We zoeken de inzetbaarheids-fabriek op het adres van de universiteit. Maar die fabriek heeft altijd al binnen onze eigen bedrijfsmuren gestaan. De Paradox die zich voor onze neus bevindt en die we niet zien  Op dit eigenste moment, in Silicon Valley, wijst een techbedrijf 200 cv's af omdat "niemand de juiste skills heeft". Drie straten verderop krijgt een pas afgestudeerde computerwetenschapper met een 'grote onderscheiding' niet eens een interview. In Berlijn waarschuwen fabrikanten voor een economische instorting door "talenttekorten". Ondertussen staat de jeugdwerkloosheid in Europa op 14%.  In Lagos, Nairobi en São Paulo herhaalt hetzelfde verhaal zich: bedrijven vinden geen talent. Afgestudeerden vinden geen werk. Iedereen wijst naar iedereen. We noemen dit een "skills gap". Maar wat als we al die tijd de verkeerde kloof aan het meten zijn? De Leugen die We Onszelf Vertellen  Dit is het comfortabele verhaal dat we onszelf graag vertellen: universiteiten en hogescholen bereiden studenten niet voor op de echte wereld. Als de academische wereld maar wat beter zou inspelen op de noden van de industrie, dan zouden onze talentproblemen als sneeuw voor de zon verdwijnen. Dit verhaal is verleidelijk omdat het niets van ons, de bedrijven, vraagt. Het is andermans probleem om op te lossen. Maar we bekijken inzetbaarheid compleet vanuit de verkeerde hoek. We dachten dat het iets was dat 'voltooid' aan onze poort moest afgeleverd worden. Een vakje om aan te vinken bij de aanwerving: "inzetbaar" of "niet inzetbaar". De waarheid? Inzetbaarheid staat niet aan de poort; het zit binnen het gebouw. Loop eens door een bedrijf dat worstelt met prestaties, efficiëntie of groei. Graaf naar de oorzaak van het probleem. Je vindt overal “inzetbaarheid”-gaten: Die vertraging in dat project? De team leader heeft nooit geleerd hoe hij complexe taken moet opdelen voor juniors. Die kwaliteitsproblemen? Niemand heeft de operatoren geleerd hoe hun werk bijdraagt aan het eindresultaat voor de klant. Dat hoge personeelsverloop? Werknemers zien geen groeimogelijkheden omdat er geen systeem is om vaardigheden op te bouwen. Die gemiste deadlines? Het bedrijf heeft 'betrouwbaarheid' nooit als een vaste gewoonte ingebouwd. Als je diep genoeg graaft heeft elk groot prestatieprobleem een element van inzetbaarheid. Niet omdat we de foute mensen aannamen, maar omdat…

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Arrêtez d’exiger des diplômés prêts à l’emploi. Devenez bâtisseurs d’employabilité.

Par Sénamé Agbossou L'usine à la mauvaise adresse Imaginez un constructeur automobile reprocher aux aciéries que l'acier livré ne soit pas « prêt pour l'automobile ». « Pourquoi ne nous envoyez-vous pas des portières et des moteurs ? » exigeraient-ils. « Vous ne nous donnez que du métal brut. Vous ne comprenez pas ce dont nous avons besoin ? » Les dirigeants de l'aciérie seraient sidérés. « Nous fabriquons de l'acier. Vous fabriquez des voitures. C'est... comme ça que l'industrie fonctionne. » Absurde, n'est-ce pas ? C'est pourtant exactement ce que nous faisons avec les talents. Nous attendons des universités qu'elles nous livrent des employés clés en main : des gens capables de naviguer dans nos systèmes spécifiques, d'utiliser nos outils propriétaires et de répondre à nos standards uniques. Quand elles nous envoient des jeunes gens intelligents et diplômés qui ont besoin de formation, nous levons les bras au ciel et décrétons une « crise des compétences ». Nous cherchions l'usine à employabilité à l'adresse de l'université. Mais elle a toujours été au sein même de nos entreprises. Le paradoxe sous nos yeux En ce moment même, dans la Silicon Valley, une entreprise tech rejette 200 CV au motif que « personne n'a les bonnes compétences ». À trois rues de là, un diplômé en informatique avec une excellente moyenne (18/20) n'arrive même pas à décrocher un entretien. À Berlin, les industriels alertent sur un risque d'effondrement économique dû aux « pénuries de talents ». Pendant ce temps, le chômage des jeunes en Europe stagne à 14 %. À Lagos, Nairobi et São Paulo, l'histoire se répète : les entreprises ne trouvent pas de talents. Les diplômés ne trouvent pas de travail. Chacun rejette la faute sur l'autre. Nous appelons cela un « déficit de compétences ». Mais et si nous nous étions trompés de déficit depuis le début ? Le mensonge que nous nous racontons Voici l'histoire confortable que nous avons convenu de raconter : les universités ne préparent pas les étudiants au monde réel. Si seulement le monde académique daignait s'aligner sur les besoins de l'industrie, nos problèmes de talents disparaîtraient. Cette histoire est séduisante car elle n'exige rien de nous. C'est le problème de quelqu'un d'autre. Mais nous avons abordé l'employabilité complètement à l'envers. Nous pensions que l'employabilité était quelque chose qui devait arriver à nos portes, toute faite. Une case à cocher lors du recrutement : « employable » ou « non employable ». La vérité ? L'employabilité n'est pas à l'entrée ; elle est à l'intérieur. Promenez-vous dans n'importe quelle entreprise qui peine sur la performance, l'efficacité ou la croissance. Remontez à la racine du problème. Vous y trouverez des failles d'employabilité partout : Ce retard de projet ? Le chef d'équipe n'a jamais appris à décomposer des tâches complexes pour les juniors. Ces problèmes de qualité ? Personne n'a appris aux opérateurs à lier leur travail aux résultats clients. Ce turnover élevé ? Les employés ne voient aucune perspective d'évolution, car il n'y a…

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LA FRANCE PEUT-ELLE SE RELEVER SANS SON PEUPLE ? Regards croisés sur une nation en quête de sens

Par Sénamé Agbossou En observant les troubles sociaux qui secouent la France depuis plusieurs années – des Gilets jaunes aux blocages des agriculteurs, jusqu'aux appels à « Bloquer tout » –, je ne peux m'empêcher de me demander : s'agit-il vraiment d'une simple crise politique, ou assistons-nous à quelque chose de plus profond ? Une fracture qui touche au cœur même de notre conception de la communauté, de l'appartenance et du projet commun ? Porteur de la double nationalité, togolaise et française, et fort de décennies d'expérience professionnelle entre l'Europe et l'Afrique, je perçois les difficultés actuelles de la France à travers un prisme singulier. C'est celui de l'Ubuntu, cette philosophie africaine qui nous rappelle que « Je suis parce que nous sommes ». À travers mon travail avec Obuntuo, je me suis donné pour mission de rendre ce principe opérationnel au sein des équipes, des institutions et de la vie citoyenne. Ce que je vois en France aujourd'hui, ce n'est pas seulement un échec du politique. C'est un échec de la relation. Et l'Ubuntu a beaucoup à nous apprendre sur ce qui nous manque et sur la manière de retrouver notre chemin. Ce que l'Ubuntu révèle de la fracture française Lorsque l'on applique la sagesse de l'Ubuntu à la crise française, six manques criants apparaissent :  1. Le déficit de dignité L'Ubuntu part d'une vérité fondamentale : la valeur de chaque personne est inconditionnelle, surtout celle de nos opposants. Mais regardons le climat politique français actuel. Le mouvement « Bloquons tout » a été précédé de symboles profondément dégradants, comme ces têtes de porc déposées près de lieux de culte et portant le nom du président. Ce n'est pas seulement de la mauvaise politique ; c'est une corrosion du socle même qui rend possible le débat démocratique. L'Ubuntu nous enseigne une chose que nous semblons avoir oubliée : la dignité perdue en amont engendre le désordre en aval. Lorsque nous cessons de voir nos adversaires comme des êtres humains méritant le respect, nous empoisonnons le puits de la résolution collective avant même d'avoir commencé. 2. Le déni d'interdépendance Face à une Assemblée nationale sans majorité absolue, la réalité mathématique est claire : aucun camp ne peut gouverner seul. La légitimité doit être co-créée, et non confisquée. Pourtant, notre culture politique continue de fonctionner comme si un camp pouvait l'emporter totalement, tandis que les autres disparaîtraient dans l'insignifiance. La valse des gouvernements et le défilé des Premiers ministres démissionnaires illustrent ce qui arrive lorsque l'on nie l'interdépendance au lieu de l'organiser. L'Ubuntu nous rappelle qu'un pouvoir durable est un pouvoir partagé, non par angélisme moral, mais par pur pragmatisme. 3. Le vide participatif Les politiques publiques ne vivent pas dans les salles de réunion ; elles atterrissent dans des vies réelles. Celles des agriculteurs étranglés par de nouvelles réglementations, des infirmières à bout de souffle dans des hôpitaux en sous-effectif, des étudiants face à un avenir incertain ou des petits entrepreneurs perdus dans une bureaucratie inextricable. Lorsque ceux qui portent…

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CAN FRANCE RISE AGAIN WITHOUT ITS PEOPLE? A Radical Vision for Overcoming the Crisis

By Sénamé Agbossou Watching the social unrest unfold across France over recent years (from the yellow vest protests to the farmers' roadblocks, culminating in movements like Bloquons tout), I find myself asking: Is this truly just a political crisis, or are we witnessing something deeper? Something that cuts to the heart of how we understand community, belonging, and shared purpose? As someone who carries both Togolese and French nationality, with decades of professional experience spanning Europe and Africa, I see France's current struggles through a unique lens. It's the lens of Ubuntu; the African philosophy that reminds us "I am because we are," and through my work with Obuntuo, I've dedicated myself to making this principle operational in teams, institutions, and civic life. What I see in France today isn't just a failure of politics. It's a failure of relationship. And Ubuntu has much to teach us about what's missing, and how to find our way back. What Ubuntu Reveals About France's Disconnect When we apply Ubuntu's wisdom to France's current crisis, six critical gaps become crystal clear: 1. The Dignity Deficit Ubuntu begins with a fundamental truth: every person's worth matters; especially those who oppose us. But look at France's current political temperature. The lead-up to Bloquons tout has already produced deeply degrading symbols like pig heads dumped near places of worship bearing the president's name. This isn't just bad politics; it's a corrosion of the very foundation that makes democratic conversation possible. Here's what Ubuntu knows that we seem to have forgotten: dignity lost upstream becomes disorder downstream. When we stop seeing our opponents as fellow humans deserving of respect, we poison the well of collective problem-solving before we even begin. 2. The Interdependence Illusion In a hung Assembly, mathematical reality is clear: no single side can govern alone. Legitimacy must be co-created, not seized. Yet our political culture continues to operate as if one camp could "win" completely and the others simply vanish into irrelevance. The revolving door of governments and the parade of fresh Prime Minister resignations tells the story of what happens when we deny interdependence rather than design for it. Ubuntu reminds us that sustainable power is shared power, not because it's morally nice, but because it actually works. 3. The Participation Vacuum Policies don't exist in boardrooms; they land on real lives. Farmers feeling the pinch of new regulations. Nurses stretched thin in understaffed hospitals. Students facing uncertain futures. Small business owners navigating impossible bureaucracy. When the people who carry the true cost of policy feel unheard in its creation, they organize their own megaphone. The farmers' roadblocks of 2024-25 weren't really about diesel taxes; they were a demand to be co-authors of their own story, not merely objects of someone else's policy experiments. 4. The Reciprocity Gap Ubuntu teaches us that budgets are social covenants, not just spreadsheets. When austerity measures are presented without visible protections, without clear evidence of shared sacrifice, citizens read it as punishment, not partnership. This explains the…

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The Explorer Trapped in a Builder’s Prison (And How She Broke Free)

By Sénamé Agbossou "I should be grateful. My agency is successful, my clients are happy, my team is growing. So why do I dread Monday mornings?" That's how Rebecca introduced herself during our first coaching session three years ago. On paper, she had everything a business owner could want. In reality, she felt like she was running someone else's company. The Success That Wasn't Sustainable Rebecca had built her marketing agency from nothing. Starting as a solo freelancer eight years earlier, she'd grown it to 25 employees and consistent seven-figure revenue. Industry awards lined her office walls. Client testimonials praised her "innovative approach" and "breakthrough strategies." But Rebecca was burning out. "I feel like I'm managing the business instead of leading it," she told me. "Every day is the same: client check-ins, project reviews, operational meetings, budget discussions. I'm good at it, but it's killing something inside me." This is what I call the "Golden Handcuffs Syndrome": your success becomes the very thing that traps you. The Energy Misalignment Crisis During our work together, Rebecca took the Work Energy Type Assessment I'd developed. Her results were immediately revealing: she was a pure Explorer energy type. Explorers are naturally energized by: Innovation and breakthrough thinking Variety and new challenges Creating something that's never been done before Working on cutting-edge projects Experimenting with fresh approaches But Rebecca's role had evolved into: Managing established client relationships Overseeing repetitive campaign execution Running routine operational meetings Following proven processes and workflows Maintaining systems rather than creating them She was spending 80% of her time in Builder-type work: systematic execution, process management, and maintenance activities. For an Explorer, this is energetic poison. The Ubuntu Moment The breakthrough came when Rebecca realized something profound: "I built this business to express my creativity and innovation. But somewhere along the way, I started running it like someone else's company." In Ubuntu philosophy, we understand that when we deny our authentic nature, we not only diminish ourselves; we rob our community of our unique gifts. Rebecca's team had hired on to work with an innovative creative leader. Instead, they were getting a frustrated operations manager. Her energy misalignment was affecting everyone around her. The Alignment Solution The solution wasn't selling the agency or starting over. It was redesigning her role to match her energy type. Here's what we implemented over eight months: Energy Alignment Changes: Hired a Builder-type COO (David) who thrived on systematic execution and operational excellence Rebecca focused on innovation work: developing new service offerings, exploring emerging marketing technologies, creating breakthrough strategies for select clients Redesigned client relationships: Rebecca now leads strategic visioning sessions and innovation workshops rather than routine check-ins Created partnership opportunities: building relationships with cutting-edge tech companies and industry innovators Speaking and thought leadership: sharing insights at industry conferences and through content creation The Results Were Remarkable: Personal energy transformation: Rebecca started looking forward to Monday mornings for the first time in years Business growth acceleration: agency revenue grew 60% through innovative service offerings Team…

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